Morceaux - "Je savais que l'on se retrouverait" et "Combien d'illusions et de désillusions"

Pour terminer ce répertoire 3, je vous poste les deux derniers morceaux. Le premier s'intitule "je savais que l'on se retrouverait", la mélodie est très agréable et c'est l'un de mes morceaux coup de coeur de ce répertoire. Ce slow nous fait travailler le déplacement de la main droite avec la technique du passage de pouce. J'ai encore un peu de mal à gérer sur certains passages la gestion des yeux et lorsque je quitte la partition pour placer mes doigts, il m'arrive de ne pas revenir tout de suite sur la bonne mesure, d'où quelques hésitations. Je continuerai à travailler ce titre en parallèle, c'est un très bon exercice de coordination.

Le deuxième titre, "combien d'illusions et de désillusions" m' a assez intrigué. En effet, dans ce titre, il faut jouer une succession de notes identiques mais jamais avec le même doigt. La première chose que l'on s'empresse de faire c'est justement de jouer cette suite de notes avec le même doigt (l'humain est fainéant par nature) et à aucun moment M. Colin n'explique le but de cette manœuvre. Je l'ai donc contacté et il m'a répondu dans la journée en m'expliquant qu'il était fortement recommandé de jouer une suite de notes identiques avec 2 ou 3 doigts pour que la sonorité soit plus dynamique et vivante et a fortiori dans le style classique. Si vous jouer ces notes avec le même doigt, la force de l'avant bras et du poignet va diminuer au fur et à mesure et l'attaque de la note sera répétitive tandis qu'en changeant à chaque frappe de doigt, nous pouvons jouer sur bien plus de nuances qu'avec un simple doigt.

M. Colin nos fait donc alterner l'auriculaire, l'annulaire et le majeur sur ces notes répétitives et, effectivement, en respectant le doigté indiqué dans le morceau, le jeu se trouve transformé mais au dépend d'une gymnastique cérébrale assez délicate à maitriser.  

Vous noterez quelques hésitations dans ce morceau dûes justement à cet exercice de doigtés. mais ce blog sert aussi à montrer mon évolution, on ne peut pas toujours jouer sans fautes !